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Il est possible de vérifier si une idée d’invention mérite qu’on s’y attarde ou non. Il suffit tout simplement d’en parler aux gens de votre entourage et de bien observer leur réaction dans les premières secondes suivant vos expli­cations. Ce petit test peut paraître simpliste, mais il fonctionne généralement assez bien, en autant que vous utilisiez le moindrement votre sens de l’observation. En tout cas, il fonctionnait pour moi. Évidemment, vos proches ne voudront pas vous décevoir et vous affirmeront que vous avez une bonne idée. Cependant, ce sont les toutes premières secondes de leurs réactions qui trahissent toujours leurs véritables sentiments et vous pouvez vous y fier.

Si votre idée vise un secteur d’activité particulier, il est évidemment conseillé de l’exposer à des personnes connaissant ce domaine. Il m’aurait été bien inu­tile, par exemple, d’approcher des gens n’ayant jamais pratiqué le jogging pour leur parler de mes gourde haltères pour joggeur.

Lorsque la réaction de personnes concernées par un problème est positive, dites­ vous que vous êtes sur la bonne voie et poursuivez vos recherches. Si la réaction est négative, méfiez-vous, quoiqu’il soit toujours possible que les gens n’aient pas bien saisi votre idée. Faites alors d’autres tentatives en gardant en tête l’éventualité d’abandonner quand viendra le temps d’investir. Il faut bien comprendre qu’il n’existe pas de méthode infaillible pour valider une idée. Rappelez-­vous simple­ment l’incola de Pepsi. Ils avaient fait tous les tests et études de marché possibles avant de lancer cette liqueur incolore qui fut un échec lamentable.

Si vous n’avez pas encore trouvé le concept qui mérite que vous y investis­siez temps et argent, ce n’est peut-­être qu’une question de temps. En identi­fiant un problème quelconque, il se peut que vous déteniez votre élément déclencheur, car la plupart du temps l’inspiration provient de notre envi­ronnement immédiat et des situations que nous vivons régulièrement et qui exigent une solution. Le premier concept ne sera peut­-être pas le bon, mais plus vous évoluerez, plus les idées viendront. Il y a des mois où je peux avoir deux ou trois bonnes idées qui méritent que je m’y arrête.

Il y a plusieurs petits trucs pour exercer son cerveau, développer son imagination et sa concentration. Personnellement, je suggère toujours à ceux qui me demandent comment trouver une bonne idée d’invention, de créer un jeu de société en prenant pour base un sujet qui les passionne. 

Par exemple, si je prends la course de 100 mètres comme point de départ, j’imagine déjà qu’il me faudra un grand carton sur lequel je dessinerais une piste de course de cinq ou six couloirs divisés en 100 sections, chacune valant un mètre. J’ajouterais des pions représentant chacun un grand coureur et les règles du jeu me viendraient pratiquement d’elles-mêmes en me penchant sur ce prototype. Je pourrais ensuite faire travailler mon imagination pour donner à mon jeu des valeurs éducatives, amusantes et compétitives.

Il est possible et facile pour tous d’utiliser cette méthode et de concevoir des jeux à partir de la construction d’une maison, d’une course de bateaux ou d’une enquête policière. Tout en vous amusant, vous forcerez votre cerveau à travailler et vous baliserez le chemin qui vous mènera sûrement à votre première idée d’invention.

Quand vous serez prêt à consacrer temps et argent à une idée qui vous sem­blera présenter un potentiel commercial intéressant, établissez dès le départ les critères qui caractériseront votre invention. Vous devez en déterminer le prix, la taille, le poids, le matériau à utiliser, autant d’éléments que vous inscri­rez dans un cahier. Cet exercice vous permettra de réviser vos critères de temps à autre et de vérifier si vous les respectez. De plus, vous serez ainsi à même de les mémoriser et de tenter de trouver des solutions en fonction de ces mêmes critères de base.

En réalité, il s’agit de l’étape la plus laborieuse du processus d’invention. Ne pouvant être limitée dans le temps, elle génère des déceptions, de la frus­tration, mais aussi de la joie quand les solutions apparaissent enfin. Il faut apprendre à être très patient et surtout se répéter continuellement que la solu­tion existe et qu’on la trouvera. C’est cette étape qui fait d’une personne un in­venteur, mais n’oubliez pas que tant que vous n’aurez pas trouvé une solution à chacun des problèmes que pose votre invention, vous ne pourrez passer à l’étape suivante. Une erreur que j’ai d’ailleurs faite en présentant mon support à bicyclettes à Plastiques Anchor même si je n’étais pas entièrement satisfait du résultat de mes cogitations.

Par ailleurs, ayez toujours avec vous un carnet de notes dans lequel vous pourrez griffonner une 
solution qui vous arriverait à l’improviste. Je me souviens d’ailleurs que c’est à trois heures 
du matin, en patrouillant, que j’ai réglé le problème de mes Jog’O en voyant le D de la firme 
Dominion. Les solutions surgissent aux moments où on s’y attend le moins et, lorsqu’on a un crayon sous la main, il suffit alors de griffonner sommairement et de reproduire plus tard ce croquis dans le cahier à dessins.

Si, par contre, vos solutions répondent parfaitement à vos critères de base et vous satisfont 
pleinement, vous pouvez alors aborder l’étape suivante, soit celle des croquis.

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A leader in invention protection in Quebec since 2001, Inventarium was founded by Daniel Paquette, inventor of the school bus remote arm and holder of several other successful inventions, to enable inventors in Quebec and across Canada to protect and patent their invention ideas at a fraction of the cost of patent agencies.

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